mardi 15 février 2011

Accusé, levez–vous !

Le chef de l’Etat veut faire rapidement voter une loi instaurant des jurys populaires dans les tribunaux correctionnels. Derrière l’opportunisme de cette idée se cache un vrai débat : les juges se sont-ils coupés de la société ?

PARU DANS LE JDD

4 commentaires:

  1. Il me semble que le problème vient plutôt des lois: est-ce que ces lois plutôt sympas avec les délinquants et les assassins de petites filles sont coupées de la Société? c'est ça la question.
    Après tout les juges sont juridiquement irresponsables, ils sont des techniciens chargés de faire appliquer les lois. On pourrait s'en passer et les remplacer par des robots. Quand ils font relâcher dans la journée une petite racaille qui s'empressera d'aller se venger, souvent ils n'ont pas le choix et sont "obligés", techniquement de les remettre en liberté à cause de telle ou telle procédure.

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  2. Mauvaise nouvelle pour le peuple : faire partie d'un jury peut être traumatisant

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  3. @Herbe de Provence, c'est quoi une "petite racaille" ?

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  4. Pour réconcilier l'État et une partie de sa jeunesse perdue, je pense qu'il faudrait une réforme en profondeur des systèmes policier, judiciaire et pénitenciaire. Et comme la répression ne se préoccupe que des conséquences, s'intéresser aux causes en amont en mettant l'accent sur l'éducation. Pour cela il faut préserver le budget de ces différents ministères et rogner ailleurs.

    L'idée d'un jury populaire étendu n'est pas mauvaise mais elle sent un peu l'argument de comptoir : « Les juges, y font rien qu'à pas bien faire leur boulot… »

    @batou, petite racaille : expression populaire désignant un gredin, un chenapan circulant en bande et semant la zizanie

    Si le terme n'a pas sa place dans la bouche d'un élu, il l'a dans la bouche d'un citoyen. Quand j'étais au collège, les lascars se décernaient eux-même le titre honorifique de "racaille." Alors permettons-nous d'appeler un chat un chat…

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